Au cœur d’une usine de production de combustible nucléaire

09/12/2024 - Contracting
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Orys Pierrelatte assure depuis 10 ans la maintenance des installations de l’usine Melox Orano dans le Gard, dédiée à la fabrication du Mox, un combustible fabriqué à partir du recyclage de matière recyclé (plutonium et uranium appauvri).

L’économie circulaire, cela fonctionne également dans le secteur nucléaire. La preuve avec l’usine Melox de Codolet, où une quarantaine de collaborateurs Orys assurent 24h/24 et 7j/7 la maintenance mécanique, électrique et de contrôle sur les machines de ce site unique en France.

Si Orys est reconnu pour son expertise en maintenance, l’exercer sur ce type d’implantations exige une organisation spécifique, en termes de sécurité, compétences. Avant de démarrer leurs prestations, les techniciens enfilent un tablier de plomb, des lunettes de radioprotection et deux paires de gants.

Montée en compétence obligatoire

« Les pièces sont manipulées avec une très grande vigilance, à travers des boites à gants protégeant les opérateurs des rayons ionisants. Cela demande beaucoup de dextérité » explique Yann Destailleur, Directeur d’Agence adjoint d’Orys Pierrelatte. Evidemment, il ne suffit pas d’être mécanicien pour pouvoir intervenir dans un tel milieu. « Il faut environ 3 ans pour être en capacité d’exercer dans ces conditions. Un parcours de compagnonnage permet de passer progressivement du niveau débutant à sénior. D’importants d’efforts sont consentis pour la montée en compétences et à la fidélisation de nos intervenants. ».

Pour limiter la durée d’intervention et d’exposition, des phases de préparation poussées sont organisées hors-zone afin de se familiariser avec les gestes à réaliser, via des modes opératoires 3D ou des interventions sur maquette. « A l’intérieur, il s’agit de réaliser le bon geste du premier coup ». Un défi qu’Orys relève tous les jours depuis une décennie.

 

Mox, de quoi s’agit-il ?

Pour produire de l’énergie, les réacteurs nucléaires utilisent de l’uranium enrichi comme combustible. Après usage, la matière récupérée est dirigée vers l’usine de retraitement de La Hague pour extraire le plutonium qui la compose. Cet élément servira ensuite à l’usine Melox Orano de Codolet à produire un nouveau combustible qui sera réinjecté dans les réacteurs des centrales.

 

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