Hydrocureurs connectés pour plus de sécurité et une durée de vie rallongée
Figure de proue des véhicules des activités Environnement dédiées à l’assainissement et au nettoyage industriel, les hydrocureurs voient leur fonctionnement optimisé grâce à la télématique et l’analyse de données.
On les voit au bord des routes, sur les sites industriels au service de l’entretien des réseaux et des canalisations. Chaque jour, les hydrocureurs Ortec sont à pied d’œuvre pour mener à bien leurs missions en France et à l’international. Leur conservation en bon état est la clé de la fiabilité des interventions, de leur maintien en état et d’une maîtrise des dépenses et des émissions de CO2.
Pour relever ce défi, le Groupe Ortec a lancé une stratégie de connexion de ces véhicules afin d’en « lire » les performances et analyser les remontées de données (niveau d’émission de CO2, détection de défaillance de fonctionnement, régulation de la consommation énergétique, etc.). Un choix qui entre dans le cadre d’une politique globale de télématique déployée par le Parc Matériel sur plus d’un millier de véhicules et d’équipements.
Mieux connaître le fonctionnement des véhicules
« La télématique doit être considérée comme une aide, aussi bien pour les responsables d’agences que pour les conducteurs, pour mieux connaître et maîtriser l’état de leurs camions en termes de consommations, vitesse, anticipation des pannes, etc. » assure Frédéric Hubert, Directeur Adjoint du Parc Matériel d’Ortec.
C’est du côté des agences de Fos-sur-Mer et de Martigues, il y a quelques années, qu’une douzaine de camions a commencé à être dotée de capteurs, à titre expérimental. « Il s’agissait alors de faire remonter des datas pour analyser quelques points en termes de fonctionnement : prise de force du véhicule, temps d’utilisation des pompes » rappelle Tanguy Le Bihan, Ingénieur IoT (internet des objets). Une série de données indispensables pour mesurer la productivité des hydrocureurs.
Le défi de la télématique embarquée était bel et bien lancé ! L’élargissement des points de contrôle et la généralisation sont les objectifs à atteindre. Dantech, centre technique d’innovation d’Ortec, est au cœur de cette stratégie. L’installation de la télématique pouvant se réaliser lors des opérations de revamping dont bénéficient les véhicules.
Optimiser pour réduire l’empreinte carbone
Pour un meilleur traitement, les informations remontées sont visibles par le parc matériel et les responsables d’agences. Des écrans embarqués sont également visibles pour le chauffeur. Parmi les données : temps d’utilisation des pompes, kilométrage moteur, alerte des voyants de maintenance (vidange, pneus), géolocalisation. « Cela permet de savoir comment produisent nos matériels et se fixer des objectifs d’optimisation de ces temps de production à travers une utilisation plus intelligente des ressources. La télématique doit nous permettre d’atteindre une diminution des consommations de carburant grâce à la maitrise de la conduite rationnelle des véhicules, des équipements et mais également des temps de ralentis » ajoute Tanguy Le Bihan.
La remontée de datas peut également concerner, au-delà des aspects mécaniques, l’équipement et les lots de bord des camions. « Des systèmes de tags permettent de faciliter la tournée de sécurité du véhicule réalisée par l’opérateur avant chaque prise de fonction de manière à l’informer d’un éventuel dysfonctionnement avant son départ » poursuit Frédéric Hubert. Pour des prestations de meilleures qualités et une sécurité garantie. Cet effort d’optimisation influe également sur les consommations de carburants et d’énergie en lien avec les objectifs de réduction de l’empreinte carbone du Groupe.
