Sécuriser l’utilisation des robots de notre vie quotidienne

22/08/2024 - Engineering
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En juin dernier, le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) a inauguré une plateforme inédite dédiée à l’évaluation de l’intelligence artificielle. SOM Ligeron a été partie prenante de tous les aspects liés à l’analyse des risques.

Les robots investissent de plus en plus notre vie quotidienne (livraison de colis, hôpitaux, accueils de centres commerciaux, distribution d’engrais par des tracteurs autonomes, etc.) avec un recours croissant à l’intelligence artificielle pour optimiser leur fonctionnement.

Basé à Trappes, le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) a sollicité SOM Ligeron pour son projet baptisé LEIA2 (Laboratoire d’Evaluation de l’Intelligence Artificielle) visant à tester ces nouveaux produits avant leur déploiement. « Nous avons assuré la définition du besoin, des fonctions principales, des exigences système et de sécurité, ainsi que la réalisation de l’ensemble des études de sécurité dont l’analyse des risques » explique Michel Bachelet, Responsable d’Activité chez SOM Ligeron qui s’est investie en groupement momentané d’entreprises (GME) avec deux partenaires : Car&D et 4D-Virtualiz.

Anticiper les risques avant la mise en service

« Nous avons également formé l’exploitant sur les différents risques aux personnes liés au simulateur et à ses équipements. Nous étions sur notre cœur de métier, même si la présence de l’intelligence artificielle modifie quelque peu les procédures » poursuit Michel Bachelet.

Le LNE, entité publique, réalise régulièrement des tests pour des entreprises privées souhaitant tester leurs robots avant leur mise en service dans l’espace public. « Les tests consistent à la mise en situation des robots dans les conditions du réel – par écrans de simulation 3D – afin de les challenger et d’observer leurs réactions : pluie, éblouissements lumineux, obstacles, etc. ».

Le coût souvent conséquent de ces machines accroit les impératifs de tests et d’anticipation des risques. Tout dysfonctionnement non identifié en amont de la mise en circulation s’avèrerait préjudiciable en termes de fiabilité et d’image.

 

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