Championnat de France de soudure : Ortec sur la plus haute marche

21/10/2021 - Contracting
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Nicolas, collaborateur de 23 ans au sein de notre agence Orys Belleville, a remporté début octobre, à Vierzon, le Championnat de France de Soudure et Soudeurs 2.0. Cette distinction récompense une nouvelle fois l’expertise soudage d’Ortec qui recrute fortement dans les métiers de la métallurgie pour d’importants projets travaux dans l’industrie et l’énergie.

Nicolas et la soudure, c’est une histoire de « passion » comme il l’affirme. Engagé dans ce championnat de France, il a reçu le soutien de l’ensemble des collaborateurs de son agence. Le résultat est à la hauteur des espérances : Champion de France de soudure TIG (Tungsten Inert Gas), une technique de soudage à l’arc avec électrode non fusible. « Je suis évidemment content de cette victoire, même si l’essentiel était avant tout de participer, afin d’échanger sur notre métier avec des collègues soudeurs et des formateurs ».

Sur place, Nicolas, comme les quelque 70 candidats, a vu ses travaux de soudure examinés, jugés, notés. Au bout de 3 jours d’une compétition organisée par des passionnés de soudure réunis au sein du collectif « Soudeurs 2.0 », le voilà sur la plus haute marche du podium.

Loic Amadu, ingénieur soudeur chez Ortec faisait partie du jury*. Il souligne l’importance de ce type d’événements. « Cela contribue à renforcer nos équipes à travers le recrutement, en rencontrant des candidats, des clients ». Et faire naître des vocations. « Pour être un bon soudeur, il faut être prêt à travailler avec des EPI rigoureux, se déplacer, être passionné par le métier, avoir les qualifications techniques du métier et surtout s’intéresser à ses évolutions. Nicolas possède ces qualités. On voit qu’il est passionné par ce qu’il fait ».

Une envie de progresser au sein d’Orys

Nicolas n’était pourtant pas prédestiné à la soudure. Adolescent, il hésite, avant de se diriger vers un Bac professionnel Commerce. « Cela ne me plaisait pas. Puis un jour, on m’a présenté la soudure… » La révélation. Nicolas multiple alors les stages puis intègre l’UIMM de Bourges où il obtient, via l’alternance, des Contrats de Qualification Professionnelle de la Métallurgie (CQPM) de soudeur associé et de chaudronnier. Ainsi que son Bac pro…

Porté par une « soif d’apprendre en permanence », Nicolas est, depuis son titre, retourné dans son atelier d’Orys Belleville, avec des perspectives plein la tête. « J’ai envie de me former et d’évoluer au sein d’Orys, pour continuer à progresser et aller sur des chantiers complexes. Etre ‘champion’ d’accord, mais ça n’empêche pas de vouloir toujours apprendre auprès des collègues et de l’encadrement. »

Le recrutement de soudeurs, un enjeu majeur pour Ortec

« Nous sommes fiers du prix remporté par Nicolas » salue Yann Dauce, Directeur adjoint des opérations tuyauterie au sein du Groupe. « Cela contribue à la mise en valeur du métier de soudeur qui, parfois, peut souffrir d’une mauvaise image ». En effet, si certains clichés ont encore la vie dure, le métier a bel et bien changé. Fini l’exposition incontrôlée aux fumées et les situations de dangerosité extrême. « Aujourd’hui, être soudeur c’est exercer avec de la haute technologie. L’amélioration des matériels a des effets bénéfiques sur la sécurité des soudeurs » poursuit Yann Dauce. Le recrutement est un véritable défi dans ce secteur. Ce championnat a d’ailleurs été l’occasion pour Christine Lussigny, responsable recrutement Industrie nucléaire chez Ortec, d’accueillir le public sur le stand du Groupe… et récolter des CV.

Acteur de premier plan en matière de travaux métallurgie

En 2 ans, Orys a formé plus d’une trentaine de jeunes aux métiers de la soudure. Le Groupe Ortec est actuellement en recherche d’une centaine de soudeurs afin de les déployer sur ses nombreux chantiers, dans les secteurs industriel ou nucléaire. La typologie de travail, les métaux utilisés, la mobilité et la rémunération sont autant de motifs d’attraction. « Avoir des soudeurs expérimentés, c’est s’ouvrir des opportunités vers les projets les plus complexes » assure Yann Dauce.

Une ambition en faveur de laquelle le Groupe Ortec déploie constamment des moyens comme l’atelier soudure 4.0 de 4 000 m² à Pierrelatte dédié à la fabrication de tuyauterie inoxydable de qualité nucléaire avec suivi de processus numérisé.

Des investissements (agences de Chinon, Marcoule, Blayais, Belleville), des projets (EAS-u, TPR bis…), des perspectives (EPR de 2e génération) et des innovations (robot de soudage, TIG orbital…) viennent donner corps à cette ambition d’être un acteur de premier plan en matière de travaux de métallurgie. « Nous réalisons des investissements basés sur l’innovation, et la mettons au service de l’ensemble de nos projets de préfabrication dans les métiers de la métallurgie » affirme Alain Bunel, Directeur du Département Travaux Energie au sein du Groupe Ortec.

 

*par souci d’équité, Loïc n’a pas participé à la notation des travaux de soudure de Nicolas.

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