Décarbonation de l’industrie : le grand défi
Le 30 novembre 2022, le Groupe Ortec accueillait des industriels pour débattre de la place de la transition énergétique dans les stratégies d’entreprises. Baptisée « Réduction de l’empreinte carbone : de la parole aux actes », cette journée spéciale confirme la volonté d’Ortec d’inscrire cet enjeu majeur au cœur de son projet et d’apporter des solutions à ses clients.
Des industriels de divers secteurs (énergie, génie civil, aéronautique, agro-alimentaire, micro-électronique, distribution, chimie, transports, etc.) réunis au siège d’Ortec dans le but d’identifier des problématiques communes et d’élaborer ensemble des solutions pour décarboner l’industrie. Tel était l’objectif de cette rencontre. « Le Groupe Ortec est pleinement engagé en faveur du climat, pour réduire l’impact environnemental de ses activités et pour porter des solutions bas carbone à ses clients. Cette journée contribue à nous positionner aux côtés de nos clients face aux défis futurs » affirme, en préambule, Julien Einaudi, Directeur Général Délégué d’Ortec.
Une prise de conscience collective pour décarboner l’industrie
Les dérèglements suscitent de multiples répercussions pour les entreprises (aléas climatiques, instabilités sociale et politique, accès aux ressources énergétiques). Partout dans le monde, l’heure est à la prise de conscience citoyenne. Les conditions sont donc réunies pour voir les entreprises s’attacher à ces défis, au sein d’un mouvement global.
Des défis qui devront être relevés dans l’industrie de manière collective, tant les relations entre donneurs d’ordre et fournisseurs sont ténues. « Nous devons trouver des solutions communes, partager des difficultés et aboutir à des projets communs en matière de mobilité, d’économie circulaire, d’énergies renouvelables… » prône Olivier Malozon, Directeur RSE & Innovation chez Ortec. Le plan O’Climat, lancé à l’été 2022 par le Groupe, va dans ce sens. Il se déploie autant sur ses propres activités que sur les solutions proposées à ses clients.
Directeur stratégie climat chez TotalEnergies, Romaric Roignian, assure attendre des partenaires de son groupe de « partager l’engagement de la réduction des gaz à effet de serre et qu’ils nous aident également à réduire nos propres émissions en nous apportant des solutions. »
Les entreprises au cœur du processus de réduction de l’empreinte carbone
Si elles ne sont pas les seules mobilisées, les entreprises se placent au cœur des enjeux de lutte contre le réchauffement climatique, notamment depuis la première révolution industrielle, nourrie par les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz). Le lien entre production, croissance et rejet de carbone est souvent mentionné. D’où la forte attente vis-à-vis des industriels.
Nadia Maizi, co-auteure du rapport du GIEC, a participé à cette journée, à l’invitation d’Ortec. Elle attend des industriels qu’ils soient « à la hauteur de leurs responsabilités » dans la lutte pour la réduction des gaz à effet de serre. « Ils doivent proposer les grandes transformations qui permettront de réaliser cette réduction et se mettre en marche, au-delà de leurs périmètres, de manière concomitante à la démarche citoyenne afin de converger avec l’action publique. C’est toujours positif de voir des initiatives dans le monde de l’entreprise réalisées afin de contribuer à régler le problème ».
Si le constat est partagé au sein du monde économique, la question de l’élaboration de solutions reste entière. L’heure n’est plus au « pourquoi ? » mais plutôt au « comment ? » L’enjeu est de taille, et le défi commun. « Les performances de décarbonation attendues ne sauraient être atteintes uniquement par des efforts que chacun ferait seul » explique Sébastien Delpont, Directeur du Développement Conseil de GreenFlex, la société accompagnant Ortec dans la mise en œuvre d’O’Climat. « Nous devons créer une coopération inter-acteurs avec pour objectif de planifier la transition énergétique et synchroniser les voies de décarbonation de chacun ».
Le Groupe Ortec est prêt à relever cet enjeu de société majeur. La diversité des marchés sur lesquels il est positionné, avec chacun leurs contraintes propres (pétrole et gaz, nucléaire, BTP, aéronautique, chimie…), exigent des solutions adaptées, au plus près des besoins. « Nous devons être encore plus vertueux, réduire nos émissions et proposer de nouvelles solutions et services à nos clients : les aider à décarboner leurs sites, à réhabiliter les friches, à proposer des bornes de recharge de véhicules… » incite Julien Einaudi.